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| 29-06-05 / 22:06 : The Girl next Door (cjed) | Sorti il y a un an aux US (et revu à sa sortie en France fin 2004), ce film de "teenagers" se classe largement au dessus du lot : acteurs sublimes et impliqués, bande son et technique impeccables, sensualité et humour ravageurs, sans être lourds. Le DVD, qui est sorti aujourd'hui, est à conseiller, tant le visionnage (entre amis ou pas) a un effet positif ; il peut en effet se targuer de faire oublier tous les problèmes de "coeur", du fait de l'identification très facile avec l'acteur principal et de la grâce hypnotique d'Elisha Cuthbert (24H chrono). | 1 commentaire | 25-06-05 / 13:36 : Pirates of the Silicon Valley : DVD zone 1 (cjed) | Après des années d'attente, le fameux film retraçant les débuts d'Apple et de Microsoft sort enfin en DVD. L'édition zone 1 est prévue pour le 30 août 2005, mais aucune date pour la version zone 2. Même si le peu de moyens est criant (téléfilm à l'origine), les acteurs (dont Noah Wyle) sauvent le film du navet, et l'intérêt est finalement l'ambiance fin années 70 très bien reproduite (à la manière du début du film Tron).
| Commenter | 24-06-05 / 23:32 : 24h... de bonheur (cjed) | Considérée comme l'événement télé de ces dernières années aux US, 24h (chrono) est sans aucun doute un tournant remarquable dans la manière de réaliser les séries. Ici l'originalité vient dans le déroulement en temps réel de l'action, qui oblige à un travail minutieux pour rendre les différents points de vue tout en ne donnant pas l'impression de "trous" ou d'attente dans les intrigues parallèles. Ainsi, pour rappeler le principe, à certains moment apparaissent des mosaïques (de quelques secondes, pas gênantes), ou alors un compteur qui marque les étapes.
Mais c'est sans doute la qualité globale digne d'un film qui frappe le plus : image et son sublimes, lumière excellente, montage d'une virtuosité étonnante, à tel point qu'on n'a même pas l'occasion d'analyser les points de coupe, on est au centre de l'action. Les acteurs sont très convaincants et le scénario plein de rebondissements (d'où la fin qui peut paraître un peu expédiée et décevante à la vue du chemin entrepris au cours des 23 épisodes précédents).
Chaque épisode dure 42 mn en fait : certains "sauts", montrés par le compteur, apparaissent, notamment vers la fin de chaque épisode, pour dynamiser le tout. Il est conseillé de regarder les DVDs (6 pour chacune des 4 saisons déjà sorties, d'une qualité incroyable) en VO, car au bout d'un moment on devient familier des voix (nombre d'épisodes oblige), et les sous-titres anglais deviennent (presque) inutiles (le débit est très rapide du fait des dialogues très chargés, et originaux, et l'acteur principal n'articule pas beaucoup). Un bon cours d'anglais en bonus donc !
Le site officiel
24 minutes, putain la parodie ! | Commenter | 11-06-05 / 12:20 : StarWars : les dessous de l'histoire (cjed) | J'ai toujours affirmé que les thèmes présents dans Starwars étaient très profonds, que cet habillage '"naif" du propos n'avait pour seul but que de faire passer plus facilement le message, avec moins de gravité. Il suffit d'ailleurs d'observer G. Lucas pour comprendre que ces questions sont à l'origine de son oeuvre. Car même s'il évite d'aborder le sujet, il est clair que ses films sont en quelque sorte une thérapie, une exorcisation. L'aspect technologique correspond à la fois à son goût personnel pour l'innovation et à un contexte historique (la fin des années 70 est une période pionnière de l'ère numérique), mais apporte aussi une perspective, un espoir, un aperçu de ce qui pourrait à terme délivrer l'homme de ses interrogations. Lucas se permet néanmoins de modérer son optimisme dans l'Episode II, lorsqu'Anakin explique à Padmée qu'il peut réparer toutes les machines, mais qu'il ne peut sauver les personnes qu'il aime. Cet article trouvé par hasard, écrit bien avant les nouveaux films, illustre le complexe oedipien à travers les indices présents dans les films de la première trilogie.
Sinon en plus drôle, Philips a beaucoup d'humour : Let's make things better | Commenter | 08-06-05 / 23:21 : DVDs du jour : Dune, Flying daggers, Tron (cjed) | Que de sorties en ce début de mois :
Dune Ultimate Edition : la qualité du nouveau master est exceptionnelle, on croirait un autre film, bref la même expérience que lors de sa sortie au cinéma. L'image est très précise malgré un léger fourmillement peu visible, les couleurs sont très naturelles. On redécouvre plein de détails. Le travail sur le son est prodigieux, les dialogues sont très distincts, les effets sonores bien plus présents. Seule la musique sonne parfois "lo fi". Enfin le packaging est à la hauteur.
House of the flying daggers : là encore le packaging est très réussi (sensuel). L'animation dans les menus du DVD est très bien vue. Voir la critique du film.
Tron edition simple : ce film culte est disponible à prix réduit, affaire à ne pas rater donc. La version originale est conseillée, tant la traduction approximative et naîve n'avait pu retranscrire les paradoxes réalité/virtuel, certes hallucinants, mais qui sont beaucoup moins ridicules avec les termes anglais, moins précis et donc plus passe-partout. Je recommande également le fantastique jeu pc/mac Tron 2, qui va encore plus loin que le film dans le côté onirique et purement abstrait des décors, et dans un scénario et des métaphores aussi poussés que drôles. | Commenter | 08-06-05 / 23:07 : Sin City : curiosité (cjed) | Sin City est assurément un film virtuose, le premier tiers du film démontre un style original et plein d'énergie (Mickey Rourke y est incroyable, la transformation est grandiose). Seulement on nous refait le coup ensuite deux fois, par l'intermédiaire de deux autres personnages principaux, pour terminer sur une convergence des histoires, mais mal habile et peu claire. C'est archi violent, très gore, et on reconnaîtra la voix off qui avait servi au célèbre jeu Max Payne. Car ce film ressemble bien en tout point (ambiance glauque, couleurs, ton) à ce jeu policier. Style oblige, on regrette le manque d'épaisseur des personnages, leur jeu sans grande conviction, et l'impossibilité (voulue) de s'y attacher. Quelques moments d'humour, et un rôle mal choisi pour Bruce Willis. Apparition éclaire de Rutger Haueur, qui a bien vieilli et n'impressionne plus (ha le temps des Replicants de Blade Runner !). Un bon divertissement, un peu trop long, mais pas vraiment du cinéma donc. Toujours mieux qu'Immortel ou GOST 2 déjà. | Commenter |
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