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20-05-05 / 02:13 : Episode III : La claque, enfin ! (cjed)
Calmé je suis, heureux et libéré je suis. Je ne m'y attendais pas, ce qu'ils ont fait en quelques années seulement est incroyable : la position de la caméra, les coupes, la mise en scène, et même l'expression des acteurs. On dirait que pas mal de gens (monteurs, etc.) ont été "remerciés", tout comme cela avait été le cas à la fin du tournage de StarWars (Episode 4) et qui avait (pour le montage du moins) "sauvé" le film de la catastrophe.
Quant à la musique, comme beaucoup j'avais noté la performance surprenante de la BO, mais cela est encore plus saisissant dans le film, tant aucune "fausse note" n'est à mentionner dans le choix des thèmes et leur placement. A noter également le côté plus authentique des décors, notamment des lieux intérieurs, dans les gros plans... J'avais entendu dire que les maquettes étaient de retour pour donner plus de profondeur aux images de synthèse. Cela fonctionne, on est happé par le film, on n'essaie pas d'évaluer le temps passé/restant, on s'interdit de regarder l'heure...

Il faut bien reconnaître que les larmes de joie n'étaient pas loin, tout le long du film, et que le seul défaut majeur du film (qui ne parvient heureusement pas à le gâcher) est la scène du "retournement psychologique" d'Anakin, dans laquelle à une réplique bien vue succède une série de phrases non crédibles (et d'ailleurs dites sans conviction), qui font qu'on reste sceptique le quart d'heure suivant. Par chance à ce moment le film ne bascule pas comme ça aurait pu être le cas (la première partie étant un sans fautes) et l'intérêt demeure, pour atteindre la révélation finale.
Même si le charme de Natalie Portman est moins mis en valeur que dans l'épisode précédent (maquillage, contrainte du scénario), on se laisse prendre à cette passion (destructrice) que certains jugeront naîve. Mais voilà, ayant connu (et connaissant toujours) des sentiments aussi forts pour quelqu'un, j'y suis simplement plus réceptif. Le sujet, clairement exprimé, est bien la peur de la survenue d'événements, qui à son paroxysme entraîne malgré soi leur réalisation (dans le cas présent la perte du nouvel amour, Padmée, après celui maternel quelques années auparavant). C'est ce caractère inéluctable et ce glissement progressif qui auraient du être davantage travaillés, et d'une manière plus subtile que le martèlement par Palpatine de l'argument décisif, un peu catapulté et qui "arrange" trop le scénariste. Dans le genre Lucas aurait pu prendre modèle sur les romans Avant Dune, dont les auteurs maîtrisent l'art de faire admettre une évolution qui s'impose...

Quelque part on a un peu le sentiment de s'être fait "piéger" par cet épisode de clôture de la saga, mais l'engouement lors de la projection n'est sans doute pas du à de l'auto suggestion (volonté que le film soit réussi), mais plutôt à ce que le cinéma est lorsqu'il atteint son objectif, nous voler un peu de notre objectivité et nous transporter quelque instants...
Now we know.
Commentaires
Bon, la 2ème fois on se marre pas mal tout le long du film... n'empêche que la première fois j'étais à fond dedans :)
(posté le 31/05/05 à 01:19 par cjed)
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